Nous avions de nouveau une mission cette année, un cadeau à remettre à Ayumi cette fois au nom de l’Ayusphere. Il convenait donc de tenter une approche raisonnée du staff. Pas simple quand le concert a lieu à Tokyo dans l’énorme salle de Yoyogi... L’expérience aidant, nous nous sommes dit qu’en allant repérer les lieux la veille du concert peut-être que nous pourrions entre apercevoir des têtes connues qui sait...


Le 29 en fin d’après-midi direction Yoyogi. Sortis du métro et vue sur le stade Olympique de Yoyogi, là de nuit, c’était étrange, il y avait comme un vent de nostalgie rappelant la 1ère fois qu’on avait vu Yoyogi 4 ans auparavant presque jour pour jour. A cette différence près que cette fois-ci le doute planait encore sur la possible annulation du CDL.


En arpentant presque seuls les abords de Yoyogi on tentait de se persuader que le concert aurait bien lieu. Après tout il y avait un peu d’animation, là on montait les stands de goodies, là on mettait les tentes qui allaient abriter les mangeurs d’Ayu-soba...


Les vans des fans d’Ayumi étaient déjà là dans la rue.


Tout était prêt alors...

Et puis, derrière la salle, une vue imprenable sur la préparation des pamphlets distribués à l’entrée du concert. C’était marrant de voir toutes ces piles de feuilles avec le staff qui s’appliquait à mettre une feuille sur chaque paquet. Ca c’était le rôle des hommes, les femmes elles plaçaient le paquet de feuille complet dans la petite pochette plastique. Si tout ce beau monde s’activait ainsi, c’est probablement que le concert aurait lieu...


On était en proie au doute quand, dans le froid qui commençait à se faire mordant, un son éleva soudain... De la musique, c’était de la musique... C’était du Ayu, les répétitions ? Et puis une voix, celle d’Ayumi... Ayumi était donc là dans le stadium ou elle répétait. Après s’être regardé dans le blanc des yeux un bon moment pour être sur que ce n’était pas une bande son mais bien une répét live, y a eu comme un poids qui s’envola... Si Ayumi répétait c’est que très probablement elle allait assurer les concerts !

Le temps de savourer cet instant de soulagement, il nous fallait reprendre nos esprits, certes on entendait pas grand-chose, mais c’était suffisant pour tenter de percer à jour la fameuse trackliste qui était le 2nd sujet d’inquiétude... Des titres griffonnés, des paroles ou quelques notes pour tenter de retrouver le titre. Pas simple cette trackliste. Nous n’avons pas entendu toute la répétition ça n’a duré que 2 heures, 3h30 je crois qu’on nous aurait retrouvé congelés Il nous manquait le tout début du concert avec GREEN – Will – Vogue – HONEY ainsi que les 2 ballades du ENCORE Days et For my Dear... Je crois avoir hurlé de joie quand j’ai reconnu les 1ères notes de Heartplace, In the corner m’aurait fait le même effet si je n’avais pas déjà été au courant de sa présence. Je fus déçue de ne pas entendre Days, mais j’espérais que... Au final ce qui était comique c’est d’entendre Ayu tout répéter : du countdown, en passant par les consignes qu’elle donne au public, et en finissant par le fameux « arigatou » Ils ne vont pas jusqu’à répéter le MC tout de même, mais on fait comme s’il y avait du monde dans la salle

Nous n’étions pas les seuls à écouter là, les quelques sons qui filtrés de la salle, on devait être quoi 7 en tout. Non loin de nous 2 personnes qui commençaient à nous regarder avec insistance. Jusqu’au moment ou le jeune homme s’approcha, me montrant son téléphone et dit :

« Osaka ? »

Hein quoi Osaka lol... Et puis il fouille dans les fichiers de son téléphone pour retrouver une photo, une photo de nous ! Une photo de nous à Osaka avec la bannière On s’était bien dit qu’on devait être sur beaucoup de portables japonais, mais on ne pensait pas être reconnus à Yoyogi, et nous n’étions pas au bout de nos surprises !

Le trottoir d’en face version Yoyogi ~ épisode I ~

Les répétitions terminées, on s’est dit : ils vont bien sortir par quelque part, logique. L’occasion de remplir notre mission ? et de donner notre cadeau... Retour devant Yoyogi ou un petit attroupement de fans attendaient devant la grille. Au Japon le principe bien connu est : si tu vois des gens qui attendent, c’est qu’il doit y avoir un truc à voir. Déjà pré-congelés, nous avons donc décidé d’aller jusqu’au bout du processus de conservation de l’ayufan en barre en stationnant nous aussi sur le trottoir et en sautillant comme tout le monde sur un pied, puis l’autre Est-ce que l’attente fut longue ? Je ne sais même plus... Toujours est-il qu’au bout d’un temps certain, la porte s’ouvrit et, tour à tour la bande sortit. Yocchan, Peco, Princess, Shingo, Enrique... défilèrent devant nous, un à un, pour rentrer chez eux en voiture. L’occasion de voir que Peco ne rugit pas que sur scène, mais aussi au volant de sa voiture, une petite porsche gris métallisé...

L’occasion aussi de susurrer à Yocchan « otsukare-sama desu » Ah elles risquaient pas de lui crever les tympans à Yocchan ses fans japonaises Il nous gratifia d’un petit signe et disparu au volant de son break familial de couleur sombre, si je ne me trompe pas. Si tous nous ont répondu par un petit signe parfois à peine visible, seule la grande Peco nous fit l’honneur de venir jusqu’à nous ! Osiris (alias killing peco...) était tout fou, Peco d’aussi près !!!! Un rêve se réalisait ! Non il ne lui a pas dit :

" PECO file ton micro que je te le coupe, tu ruines les concerts d’Ayu !!!! "

Il était trop saisi par l’émotion voyez-vous Nos « consoeurs » de trottoir avaient préparé des petits présents pour Peco et pour les danseurs. Peco accepta avec plaisir de transmettre les cadeaux et gloussa de sa voix rauque et grave quand elle ouvrit son cadeau Je me demande ce qu’il pouvait y avoir dedans.

Et au final celle que nous voulions voir n’est pas sortie par cette porte...